L’imposteur : Quand votre cerveau devient votre pire saboteur !

Imposteurs - Managers

Tu ne mérites pas d’être là…

Vous êtes ce collègue brillant, ce manager respecté, ou cette jeune recrue pleine d’ambition… et pourtant… Si cette petite voix vous est familière, vous êtes peut-être en excellente compagnie.
Et oui, félicitations : vous venez de décrocher le très populaire syndrome de l’imposteur. Une « récompense » que même les plus brillants reçoivent un jour.

Qui ça touche ? Tout le monde… ou presque.

Vous avez changé de poste ? Une promotion interne  ? Ou bien vous démarrez une nouvelle formation ou votre carrière après vos études ? Peut-être êtes-vous indépendant, micro entrepreneur, ou encore cet enfant de parents brillants (le genre qui donne l’impression d’avoir tout réussi avant vous).

Félicitations, vous êtes un candidat parfait pour le syndrome de l’imposteur. Oui, même si vous avez bossé dur, brillamment navigué sur les chemins sinueux de votre carrière, et décroché votre succès à la sueur de votre front !

Mais alors, de quoi parle-t-on exactement ?

Le syndrome de l’imposteur, c’est cette sensation tenace que vos succès sont dus à la chance, à un malentendu… ou à une erreur.
Et surtout, cette peur permanente d’être “démasqué”.

« Un jour, quelqu’un va bien finir par s’en rendre compte… »

Les symptômes : quand votre syndrome devient votre boss tyrannique

Voici à quoi ressemble votre quotidien :

  • Dévalorisation constante : « Oui, j’ai réussi ce projet, mais c’était facile, n’importe qui aurait pu le faire. »
  • Perfectionnisme chronique : Vous cherchez à être parfait, (qui, rappelons-le, n’existe pas). Et ça épuise.
  • Refus des compliments : « Oh, ce n’est rien, juste un coup de chance. »
  • Comparaison toxique : Vos collègues ou concurrents semblent toujours plus compétents, plus brillants… ou plus chanceux.
  • Surinvestissement : Vous travaillez deux fois plus pour prouver que vous méritez votre place (alerte : c’est épuisant).
  • Stress et anxiété : Vous dormez mal, vous procrastinez, vous ruminez… et vous commencez à vous demander si une carrière dans l’élevage de lamas ne serait pas une meilleure idée. 🦙

Et le pire ? Même vos réussites ne vous rassurent pas. Au contraire, Elles nourrissent l’idée que la chute n’en sera que plus brutale. « Un jour quelqu’un finira bien par le voir…peur du faux pas qui vous démasquera ».

Des stratégies de camouflage… contre soi-même

Cette peur d’être “démasqué” pousse à cacher ce qu’on croit ne pas mériter.
La psychologue Pauline Rose Clance a étudié ce mécanisme dès 1978. Elle a même développé une échelle d’auto-évaluation : l’échelle de Clance.

Les conséquences : Eh bien, ce n’est pas joli-joli

  • Burnout 
  • Baisse de qualité de vie (Bye-bye le yoga détente… Le syndrome de l’imposteur a fait du stress votre nouveau coach sportif.)
  • Manque de temps pour vous ou vos proches
  • Moins bonnes performances au travail (paradoxal, non ?)
  • Honte, faible estime de soi, 
  • Démission, auto-sabotage… ou renoncement discret à des opportunités

Pour les managers, c’est encore plus criant : selon une enquête de l’institut YouGov de 2022, 6 managers sur 10 souffrent du syndrome de l’imposteur. Résultat ? Certains quittent des postes pourtant bien mérités, d’autres s’auto-sabotent en refusant promotions ou augmentations.

Mais alors, que faire ? On démissionne et on ouvre un food truck ?

Pas si vite ! Bonne nouvelle : le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité. Vous pouvez inverser la tendance et regagner en confiance.

Et si le coaching était votre arme secrète ?

  • Identifier vos croyances limitantes et les déconstruire
  • Reconnectez-vous à vos forces et à vos réussites réelles (oui, vous en avez !).
  • Clarifiez vos objectifs professionnels et personnels.
  • Redéfinissez votre rôle en tant que leader ou professionnel, et prenez enfin la place qui vous revient.

Vous êtes légitime. Il est temps de le croire.

Non, vous n’avez pas besoin d’attendre 10 ans pour vous sentir légitime. Ni de démissionner pour postuler un poste moins ambitieux juste pour « être à votre place ». La vraie solution, c’est de changer votre mindset. Vous êtes à la hauteur, vous êtes légitime, et il est temps de le croire autant que votre entourage le voit déjà.

Alors, prêt à dire « adieu » à cette foultitude de doutes dans votre tête ? 

Passez à l’action : découvrez comment le coaching peut transformer votre carrière et votre vie.
Vous avez tout à y gagner. 

Retour en haut